Maréchal-ferrant
Le maréchal-ferrant est un artisan dont le métier consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés ainsi qu'à s'occuper de leur parage.
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- Le premier objectif du maréchal-ferrant est de parer le pied du cheval de sorte que la troisième phalange soit parallèle au sol. LE PARAGE est par conséquent l'étape... (source : ap-marechalerie)
- Le cheval aux pieds brûlés. Je reçois l'appel d'une dame de Guerchy. «Pouvez- vous venir ? Un maréchal ferrant est passé, le cheval est couché, ... (source : yonne-89)
- Connaître les soins des pieds et savoir (en théorie et en pratique) comment... Maréchal ferrant est un métier particulièrement convoité qui connait un véritable succès... (source : studya)
Maréchal-ferrant | |
Secteur (s) d'activité | Artisanat |
Le maréchal-ferrant est un artisan dont le métier consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés ainsi qu'à s'occuper de leur parage. Le ferrage des bovins de trait est actuellement rarement pratiqué. Il existe à peu près 1600 maréchaux-ferrants en France[1].
Métier vieux de plus de 3000 ans, le terme de maréchal provient de l'ancien français Marhskalk qui désignait un domestique qui soignait les chevaux. Le mot maréchal a ensuite pris deux sens différents : celui désignant l'artisan chargé de ferrer les chevaux et l'autre qui sert à désigner l'officier préposé aux soins des chevaux. Le mot maréchal-ferrant a été ensuite créé pour distinguer ces deux métiers.
Qualités requises
- Connaître le pied du cheval et la façon de le ferrer et de le parer. Ce travail exige une habileté manuelle alliée à un sens de l'observation.
- Savoir se faire obéir des chevaux pour pouvoir les manipuler. Le maréchal-ferrant est fréquemment réputé pour sa capacité à se faire respecter des chevaux.
- Connaître l'anatomie des chevaux et surtout les défauts d'aplomb, de boiterie et de pieds.
- Avoir une bonne condition physique car le métier réclame une certaine résistance musculaire pour soulever un pied et travailler dans une position semi-accroupie. Le métier est connu «physique».
Exercice du métier
Jadis, le propriétaire d'un cheval le menait au maréchal-ferrant. Actuellement, ce dernier se déplace sur le lieu du travail à accomplir et dispose de l'ensemble des outils nécessaires dans une camionnette : fers, four à gaz, seaux, licols, tabliers, marteaux et autres outils… Actuellement, le maréchal-ferrant ne forge plus lui-même les fers à cheval à l'exception notable de ceux de la Garde républicaine.
Un maréchal-ferrant peut exercer comme salarié ou comme artisan indépendant. Il gagne le plus souvent bien sa vie mais à condition de ne pas compter ses heures et son effort. Le métier est connu usant avec le temps à cause de la position inconfortable qu'il impose. Donc, la majorité des maréchaux-ferrants se reconvertissent après une vingtaine d'années de métier[2].
Formation
En France, jusqu'en 1997, aucun diplôme n'était requis pour l'exercice du métier. Ce n'est plus le cas actuellement, il faut au moins le CAPA ou le BEPA activités hippiques, option maréchalerie. Voici entre autres comme centres de formation le Lycée paysager Marseilleveyre à Marseille, le Lycée professionnel de Mirande dans le Gers et l'Ecole nationale professionnelle du Haras du Pin dans l'Orne. Cette dernière permet aussi d'acquérir une formation complémentaire en orthopédie et chirurgie du pied, ouvrant accès à une profession recherchée. La formation d'origine au CAPA peut aussi se dérouler chez un maître artisan.
Le métier de maréchal-ferrant est de nouveau en essor pour accompagner l'augmentation du nombre de chevaux.
Outils
- les affiloirs et affûtoirs servent à maintenir le tranchant des outils. Certains maréchaux utilisent aussi une pierre à eau.
- le boutoir est un instrument conçu pour parer la corne, quoiqu'il ne soit plus guère utilisé actuellement, remplacé par le rogne pied.
- le brochoir est un marteau qui permet de les clous.
- le compas de pied permet de mesurer exactement les angles de la corne en ferrure orthopédique.
- le dégorgeoir permet de créer une logette dans la paroi du pied pour y enfouir le rivet
- le dérivoir est un instrument conçu pour redresser les rivets des clous, afin d'enlever le fer.
- l'enclume permet de marteler les fers ainsi qu'à leur donner la tournure.
- la forge, jadis au charbon, désormais au gaz, permet de chauffer les fers pour les tourner c'est-à-dire les adapter à la forme du pied.
- la mailloche est un marteau léger, fréquemment à tête nylon, conçu pour parer le pied.
- le marteau à étamper permet de rajouter un trou (étampure) au fer.
- la pince à parer est une pince aiguisée, permettant de couper la corne.
- la pince à river est une pince conçue pour recourber l'extrémité des clous (river).
- la pince à sonder permet de tester la sensibilité du pied ainsi qu'à détecter des hématomes (bleimes) ou des abcès.
- la rénette est un instrument à lame courbe conçu pour dégager les fourchettes.
- la rape sert au travail de finition du parage.
- le rogne pied est une lame droite aiguisée conçue pour parer la corne.
- le tablier de cuir protège les jambes du maréchal.
- la tenaille de forge est une tenaille à bouts aplatis permettant de manipuler les fers brûlants.
- la tricoise est une sorte de tenaille conçue pour couper les clous et est quelquefois utilisée dans l'étape du.
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
- Union française des maréchaux-ferrants : lexique, articles sur la maréchalerie, actualités
- Lycée paysager Marseilleveyre
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